Signe des temps, les insignes du fascisme sont banalisés et font irruption partout, à l'instar des signes témoignant d'une haine de la pensée et annonçant un effondrement de la pensée dans ce que véhiculent les media (de wikipedia à la télévision, en passant par les magazines) et d'un populisme qui promeut les démagogues et fait feu sur les intellectuels (voir articles précédents du blog sur le cirque actuel dans les media et organisées par celles-ci pour discréditer un des plus grands esprits du XX° siècle)
Aujourd'hui Berlusconi se compare à Mussolini, espérant y acquérir la stature d'un grand homme ?
Libération reprend la citation de la Repubblica et met en ligne les videos de celui qui se prenait pour le Duce :
"«En tant que Premier ministre je n'ai jamais eu la sensation d'être au pouvoir. Parfois, quand j'étais entrepreneur, oui. Maintenant en revanche, tous peuvent me critiquer et même m'insulter. J'ai lu les journaux intimes de Mussolini. J'ose vous citer les paroles de quelqu'un qui était considéré comme un grand dictateur: "Ils disent que j'ai des pouvoirs mais ce n'est pas vrai, ce sont les hiérarques qui l'ont, moi je peux seulement dire à mon cheval d'aller à droite ou à gauche".»"